Communiqué de Presse
Maître Henri Leclerc est mort. Avec lui, disparaît un acteur et un témoin de la Cause Arménienne.
Sa défense des militants arméniens a commencé en 1982 avec le procès de Max Kilndjian, avec Patrick Devedjian, qu’il retrouvera à ses côtés en 1984 pour la mise en accusation des auteurs de la prise d’assaut du Consulat de Turquie à Paris en 1981, Vasken Sislian, Kevork Guzelian, Aram Basmajian et Agop Djoulfayan, que Mélinée Manouchian, citée comme témoin, désignera devant les juges comme « les enfants qu’elles n’avaient pas eus. » Dès lors, chaque cause judiciaire relative à la cause arménienne trouvera en Me Henri Leclerc un infaillible soutien, comme en témoignent la défense de Monte Melkonian en 1986, toujours avec Patrick Devedjian à ses côtés, celle en faveur de Gilbert Minassian, le « colonel Hovsep » de la première guerre du Karabakh, celle enfin, à de multiples reprises, d’Ara Toranian, inlassablement attaqué par les stipendiés de l’Etat turc.
Entendue loin au-delà des prétoires, la voix de Me Henri Leclerc est de celles qui ont fait entrer la question arménienne dans la conscience française et à faire aujourd’hui de la France le principal soutien de l’Arménie en Europe.
Celui qui fut pendant près de 30 ans à la tête de la Ligue des Droits de l’Homme a été le modèle et l’inspirateur de toute une génération de jeunes avocats arméniens qui l’accompagnaient à chacun de ses plaidoiries et qui suivent aujourd’hui la voie qu’il a tracée. Me Henri Leclerc est mort, mais à travers l’héritage qu’il a transmis à cette génération nouvelle, son esprit reste toujours vivant.
Pour le Mouvement Missak Manouchian
Pascal Chamassian
Secrétaire Général et porte-parole
René Dzagoyan
Secrétaire Général exécutif
La Charte du Mouvement
En souscrivant à la Charte, le signataire déclare son adhésion aux valeurs et aux objectifs du Mouvement et accepte de recevoir ses propositions d’action. Il est libre de les soutenir, d’y participer ou pas.
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